Loire
VINCENT BERGERON
Avant d'être vigneron montlouisien, Vincent était un enfant ligérien, qui a grandi dans le Loir-et-Cher et qui a toujours vécu et grandi à la vue de ce fleuve. Aujourd'hui et depuis plusieurs années, c'est à Husseau, au cœur de l'appellation Montlouis-sur-Loire, que Vincent, Christine et leurs enfants, ont posé leurs valises. Pourtant, avant d'en arriver là, le chemin était long… Les expériences furent diverses et variés avant l’arrivée de Vincent dans le monde viticole chez Frantz Saumon pour les vendanges 2012.
Pendant 5 ans, Vincent va accumuler les expériences et peaufiner san savoir, jusqu’à l'acquisition de ses premières parcelles en 2017. En 2021 Vincent double sa surface pour atteindre une taille de 3,5 hectares, ce qui signifie plus de travail mais aussi plus de plaisir pour nos papilles.
NICOLAS RENARD
Nicolas Renard est un être à part : complexe, passionné, passionnant et toujours par monts et par vaux.
Il rentre à l'O.N.F. (Organisation National des Forêts) comme objecteur de conscience puis en part quelques années plus tard avec une passion pour le végétal et le désir de l’observer et le travailler au fil des saisons.
Il commence la culture de la vigne dans sa région natale, la Sarthe. De la vieille école, mêlant l'autodidaxie ainsi que les conseils des anciens, Nicolas se familiarise et se lie avec le Chenin.
Grand baroudeur, il passe du Loir à la Loire et vinifie entre autres au Clos Baudouin (chez le Prince Poniatowki), puis au Domaine Lemaire-Fournier, et participe ainsi à vinifier parmi les plus grands vins de ces deux maisons historiques.
Après cette période ligérienne, Nicolas partira pour l'Ardèche à Saint-Péray et se passionnera pour le Chardonnay avant finalement de revenir s'installer à quelques mètres de la Loire à Amboise.
Avec toujours la même énergie et éthique, Nicolas cultive aujourd'hui des vignes (Chenin et Chardonnay) de part et d'autre de la Loire, à Rochecorbon (aire d'AOC Vouvray) ainsi qu'à Saint-Martin-le-Beau sur les terres Montlouisiennes. À la vendanges puis en cave, un point d'honneur est toujours donné à la cueillette de beaux raisins bien mûrs qui seront sublimés en vin après quelques années de long élevage (sans intrant évidemment).
CHATEAU DE LA BONNELIÈRE
C’est Pierre, le père de Marc qui acquiert ce magnifique domaine à La Roche Clermault sur la rive gauche de la Vienne en 1976. Pierre y replante de la vigne et fait revivre le passé vinicole au Château de la Bonnelière. Du secteur bancaire, Marc entame une reconversion et reprend le domaine en 1999. L’évolution vers la culture biologique est mise en place des son arrivée. Aujourd’hui, Marc cultive la vigne sur une surface de 30 hectares avec un encépagement typique des « terres de Francois Rabelais » avec du Cabernet Franc, Chenin et Sauvignon Blanc.
JULIEN PREVEL
Julien Prével est une figure dont on pourrait parler pendant des heures ! Un parcours atypique qui commence en Bretagne à Saint-Brieuc où il est né. Ensuite, il se rapprochera petit à petit de la Loire pour atterrir à Montlouis-sur-Loire, et ainsi passer du statuts de futur professeur d'histoire à la vie de vigneron.
En 2010, Julien commence son apprentissage viti-vinicole au lycée viticole d’Amboise, comme beaucoup de néo-vignerons ligériens. Lors de cette formation, il effectuera son stage chez Frantz Saumon à Montlouis-sur-Loire. Frantz va former ce jeune trentenaire et également l’aider dans son désir d’installation. « Juju » vinifiera donc ses premières bouteilles de façon « très artisanale » en 2012 avant de s’installer réellement en 2013 au Moulin Rouge, l’ancienne cave du regretté Stéphane Cossais.
Depuis, le plus Punk des Montlousiens a continué son chemin, en cultivant toujours la même éthique d’une viticulture bio et une vinification naturelle (ô grand jamais d’intrants).
Alors, Julien vinifie tout ce qui lui passe par la main : blanc, rouge, rosé, bulles, piquette, Sureau, Vinosureau… Pour résultats, des boissons des plus singulières et déroutantes qui ne laissent jamais indifférentes.
DOMAINE MIKAEL BOUGES
Il y a maintenant 15 ans que Mikael a repris les 7 hectares de vignes que cultivaient précédemment ses parents. Ce domaine situé dans la magnifique Vallée du Cher est concentré sur une croute avec également deux jolis clos orientés nord. Dans les vignes de Côt, Sauvignon ou Chenin l’agriculture biologique est reine, et la vinification naturelle n’est pas une option, c’est une évidence.
DOMAINE DES BÉGUINERIES
Le domaine de Jean Christophe est localisé dans le village de Saint Louans au coeur de l’appellation Chinon. Le vignoble s’étend sur 13 ha dominant la vallée de la Vienne avec 11 ha de Cabernet Franc et 2 ha de Chenin. La famille Pelletier produit du vin depuis plusieurs g é n é rations, en 1979 Jean Christophe revient au domaine familial et restera jusqu’en 2001. En 1995, il cr éé le Domaine des Béguineries avec le désir de produire des vins authentiques à l’image de son terroir. En 2009, Jean-Christophe commence la conversion de son vignoble à l’agriculture biologique et depuis ce moment, il ne cesse d’approfondir s a démarche pour obtenir toujours plus de pureté dans ses vins.
DOMAINE DÉSORMIÈRE
Le domaine fut établi en 1974 par Michel et Marie-Jo. En 1996 leur fils Éric et Thierry rejoignent l’aventure familiale apportant un nouvel élan au domaine. En effet, désireux de continuer le travaille viticole que leurs aïeux conduisés depuis des generations, Eric et Thierry decident cependant de valoriser ce travaille en cave en réalisant des cuvées parcellaires qui reflètent encore mieux la richesse de leurs terroirs. Aujourd’hui le domaine compte 16 ha plantés de Gamay en majorité avec quelques parcelles de Chardonnay.
DOMAINE DE BABLUT
Christophe Daviau est le parfait gentleman farmer ! Basé sur la commune de Brissac-Quincé, sur la frontière qui sépare les terroirs de l’Anjou blanc et de l’Anjou Noir, Christophe est un homme atypique qui produit des vins offrant une importante empreinte terroir.
DOMAINE DES GUYONS
La famille de Franck produit du vin depuis 1634 ! Avec son diplôme d’oenologue en poche, Franck reprend les 16 ha du domaine en 2006. Son travail est tout à son image: délicat, généreux et droit.
DOMAINE BENOIT MERIAS
Après 10 années dans l’enseignement, Benoit raccroche sa blouse et renfile son cartable en 2000 pour partir étudier au lycée Viticole d’Amboise. Il tombe amoureux du Chenin et peaufine son savoir et sa maîtrise au Domaine de la Taille aux Loups à Montlouis avant de s’installer non loin de la a Saint Martin le Beau sur une exploitation de 6 ha en agriculture Bio.
DOMAINE DU PETIT BONDIEU
Au Domaine du Petit Bondieu, la famille Pichet produit du vin depuis 1976. Jean-Marc a commencé et Thomas a suivi en 1995. Aujourd’hui Thomas travaille 18 hectares de Cabernet Franc en agriculture biologique sur les appellations Bourgueil (et Chinon).
DOMAINE PIERRE CHAUVIN
Paul-Eric est la 5ème génération de vignerons au sein du domaine familial créé au milieu du 19ème siècle. Localisé au cœur de l’Anjou Noir, dans le petit village de Rablay-sur-Layon sur la berge de la rivière Le Layon, le vignoble s’étend sur 9,3 hectares. Les vignes de Paul-Eric sont donc situées sur des sols du bassin Armoricain composés principalement d’argiles et schistes avec également graves et sable. Ici, les cépages locaux sont mis en lumière : le Chenin règne sur presque 6 ha et confectionne les cuvées de blancs allant du sec au liquoreux et des bulles. Les rouges et rosés sont produits à base de Cabernet Franc (2,6ha), de Grolleau (0,5ha) et de Cabernet sauvignon (0,3ha). Tous ces cépages sont cultivés depuis 2005 grâce à une approche biologique (et biodynamique) qui est appliquée à la vigne comme à la cave. En effet, Paul-Eric tend a toujours limiter les intrants jusqu’a aller produire, lorsque la nature le permet des « vins natures » sans aucun intrant.
DOMAINE LANDRON CHARTIER
Situés au nord-est de Nantes, sur la rive droite de la Loire, Bernard et Françoise étaient la deuxième génération de vignerons de la famille Landron. Aujourd’hui, Benoit représente la troisième génération! Humble, délicat et aux valeurs fortes, Benoit prend la relève et produit un nouveau style de vins « bio ++ » . …. En effet, soucieux d’aller plus loin vers des vins plus purs, Benoit est très proche du mouvement des vins naturels. Le domaine s’étend sur 32 hectares de vignes dans l’appellation Muscadet Coteaux de la Loire pour les blancs et Coteaux d’Ancenis pour les rouges. Le melon de Bourgogne, le gamay (jus blanc), le gamay de bouze, la folle blanche et même la malvoisie et le pinot gris sont vinifiés de manière naturelle sur le domaine.
CHATEAU DE LA ROCHE EN LOIRE
Après une carrière dans le secteur de la communication à Paris, Louis-Jean achète ce magnifique domaine en 2002. Avec un le somptueux manoir du 16ème siècle, le domaine compte 35 ha de terres bordées par la forêt de Chinon et localisées dans le village de Cheillé près d’Azay-le-Rideau. Le domaine date de 1580 et des textes relatent même que les vins du domaine étaient servis a la cour de Versailles et à Paris… Cette longue histoire et tradition, Louis-Jean souhaite la cultiver. Louis-Jean souhaite maintenir cette longue histoire et ces traditions. C’est la raison pour laquelle Louis-Jean a choisi de mener son exploitation selon les principes de biodynamie de Rudolph Steiner et y applique la polyculture. la polyculture et la vision de Rudolph Steiner pour la Biodynamie est appliquée au domaine : 6 hectares de vignes seulement pour laisser la place aux cultures des fruitiers (poires et pommes), du blé et même du bétail. Les vignes de Chenin (4ha), Grolleau (1ha), Côt (0,5ha) et Cabernet Franc (0,5ha) ont entre 10 et 80 ans et elles profitent de magnifiques sols d’argiles à silex brunes ou rouges avec présence de sable. Au final, Louis-Jean produit des micro-cuvées de vins précis et singuliers avec souvent de gros potentiels de garde.
CHATEAU DE VEILLOUX
La famille est originaire de Bretagne et s'est installée à Fougères-sur-Bièvres depuis le XVIe siècle. Pierre Quenioux rachète le domaine en 1789, puis quelques generations vont passer avant l’arrivée de Michel en 1975. À cette date, Michel commence à travailler avec son père, et il décide déjà d’arrêter l’utiliser des produits chimiques ! En 1984 Michel remplace définitivement son père, et le domaine deviennent certifiés bio avec les prémices de pratique biodynamique.
Le domaine compte pas moins de 23 ha de vignes ainsi que 140 ha de céréales. Pour prendre soin ce ces cultures, pas moins de 8 personnes sont nécessaire! Côté vigne, l’encépagement est typique du coin avec du Sauvignon (10 ha), Orbois (3,80 ha) (le plus gros producteur du monde !), Chardonnay (1,65 ha), Romorantin (2,7 ares), Pinot noir (4,5 ha), Gamay (2,2 ha), Côt (1 ha).
DOMAINE PERRAULT JADAUD
Le Domaine Perrault-Jadaud est né de la rencontre en 2009 au lycée Viticole d’Amboise d’une Tourangelle, œnologue revenue aux sources après 10 ans d’expériences dans le sud de la France et devenue professeure d’œnologie, Anne-Cécile Jadaud, et d’un étudiant en philosophie breton reconverti dans la viticulture depuis une décennie et formateur en viticulture, Tanguy Perrault.
C’est dans l’air d’appellation Vouvray, dans une petite vallée de la commune de Chançay que le couple s’installe en 2010. Leur installation durera 10 ans, au gré des reprises de parcelles. Aujourd’hui, le couple bichonne le Chenin sur 8 hectares, cultivés en agriculture biologique. Lui à la vigne et elle à la cave, la force de ce couple est leur complémentarité et leur respect mutuel.
ANNE-CÉCILE JADAUD
C'est l'envie de produire ses propres vins, et notamment des rouges, d’où a germé le projet de réaliser un négoce qualitatif de raisins. Un bel ajout à la gamme déjà produite avec Tanguy Perrault du domaine Perrault Jadaud (Vouvray). De par ses convictions et le travail déjà effectué au domaine, le choix d'achat de raisins s'est naturellement porté sur la production biologique. Anne-Cécile travaille en partenariat avec des viticulteurs bio locaux, et notamment avec Julien Moreau (Francueil-41) avec la garantie de retrouver chaque année les mêmes parcelles pour vinifier ses cuvées.
LES VINS DE LA MADONE
C’est en 1997 que Gilles revient à Champdieu, son village natal. À l’extrême sud de la vallée de la Loire, dans les Côtes du Forez, c’est parallèlement à son activité commerciale qu’il va commencer son activité vigneronne. Gilles débute en louant quelques vignes puis le doigt est dans l’engrenage..
Le chemin va être long avant d’arriver à cette surface de 11ha ; une certification agriculture biologique en 2001 puis biodynamique 2004 en passant par la construction d’un chai…
Aujourd’hui la passion et les projets sont toujours plus beaux et les désirs de produire de bons vins toujours plus grand.
DOMAINE DE LA ROULETIÈRE
La dynastie Gilet trône sur le Domaine de la Rouletière depuis maintenant plus de dix générations. Jean-Marc, est né en 1980, et c’est depuis 2003 qu’il est aux manettes de ce charmant domaine. Aujourd’hui, ce vigneron expérimenté gère le domaine de la même façon que ses aïeux : en famille. Accompagné de sa femme Théodora et ses jeunes enfants; Constance, Camille et Louis, le domaine ne compte pas moins de 26,6 hectares cultivés depuis 2013 en bio. Jean-Marc et Théodora aiment les vins qui gardent fraicheur et vivacité, et c’est avec une grande humilité, et beaucoup de générosité qu’ils s’exercent chaque année à produire des vins tatoués d’une identité avec l’empreinte du millésime.
DOMAINE VALLÉE MORAY
C'est à Montlouis-sur-Loire qu'Hervé et sa famille se sont installés au début des années 2000. Né en Charente à la fin des années 60, Hervé a fait une carrière de météorologue/chercheur avant de passer du ciel à la Terre.
Hervé va rouler sa bosse en autodidacte. Petit à petit apprendre les rudiments, les bons gestes, et finalement un métier et ainsi développer sa propre philosophie et sensibilité.
En 2016, Hervé fait sa première vinification sur 4,5ha, avec majoritairement de vieilles vignes (pour un âge moyen de 60-70 ans). Le Chenin se taille la part du lion parmi cette encépagement (3,2ha) puis il y a les raisins destinés aux vins rouges avec 1ha de Pinot Noir et 30 ares de Gamay. À la vigne comme a la cave un grand soin est donné aux raisins puis aux jus. …Il ne faut pas brusquèrent surtout laisser le temps et la nature agir.